Vendredi 5 août
Lever trop tard pour Primal Fear… Pourtant je voulais vraiment les voir, mais je ne sens pas un aller-retour de plus en courant alors que ce soir il y a Heaven Shall Burn et Judas Priest.
Les mômes passent l’après-midi devant les scènes pour Sodom et Trivium. Pour ma part, j’y vais en soirée pour les deux groupes précités après une bonne sieste (le temps de prendre la douche, hier on s’est quand même couchés vers 2h après Ozzy). Je ne prends pas d’appareil photo pour ne pas risquer de me faire refouler mais ça me gave un peu ma race. Si ce videur n’avait pas mesuré 2m10 comme ses 40 camarades, je lui aurais montré ma façon de penser !
Bref : j'ai pas de photos à part celles que ma progéniture à réalisé avec mon petit compact. Et comme on était pas forcément ensemble, ben là c'est sur écran.
Heaven Shall Burn : Mais qu’est-ce que ça déchire la race de ses ancêtres !!! Ils font partie des groupes qui se révèlent complètement en live. La libération d’énergie est équivalente à environ 10 fois la bombe d’Hiroshima, ça a été prouvé par des scientifiques. D’ailleurs on pense leur faire un pont d’or au CERN de Genève ou à Cadarache pour la recherche sur la fusion.
Paroles antifascistes et pacifistes, ce qui ne gâche rien et diffusion d’images sur écran géant avec par exemple leur clip pour « combat ». La présence sur scène est exceptionnelle, ça met le feu dès leur entrée. Le chanteur est allé prendre un bain de foule après le dernier morceau, ce qui montre 1) qu’il n’a peur de rien et 2) que malgré la pagaille généralisée devant la scène, le public est très respectueux parce qu’il est ressorti de la mêlée très facilement après une minute….
Setlist :
1) Profane believers
2) Voice of the voiceless
3) The omen
4) Forlon skies
5) Combat
6) Awoken
7) Endzeit
8) Counterweight
9) The disease
10) Whatever it may take
11) I was I Am I shall be
12) Bhind a wall of silence
13) Return to sanity
14) Black tears
Judas Priest : En 86, j’avais l’intégrale en vinyle et j’écoutais presque que ça… Les voir sur scène était donc un vieux rêve, d’autant que si Ozzy a été le premier à faire du metal, c’est sans doute eux qui ont été les deuxièmes. Et là, j’ai été servi ! 2h15 de live ininterrompu ! 21 morceaux de toutes les époques ! Gé-ant .
Bien sur, la voix de Rob Halford n’est plus ce qu’elle a été (aaah ! Le live in japan Unleashed in the east en 79 !), mais l’unité du groupe la puissance et le feeling sont toujours présents. Groupe qui est au demeurant resté assez stable depuis 1970 à part le batteur.
Setlist :
1) Rapid fire
2) Metal gods
3) Heading out the highway
4) Judas rising
5) Starbreaker
6) Victim of changes
7) Never satisfied
8) Diamonds & rust (Joan Baez)
9) Prophecy
10) Nigth Crawler
11) Turbo lover
12) Beyond the realms of death
13) The sentinel
14) Blood red skies
15) Th green Manalishi
16) Breaking the law
17) Painkiller
Rappels :
18) Electric eye
19) Hell bent for leather
20) You’ve got another thing comin’
21) Living after midnight
Bref, ils ne se sont pas foutus de nous… Un truc que j’ai remarqué, ils ont fini le set pratiquement à la seconde près comme beaucoup d’autres d’ailleurs, et on n’attend jamais au début non plus : tous les concerts sont parfaitement à l’heure.
L'écran, c'est un endroit situé en dehors de la zone de concerts, ce qui permet d'y venir avec sa chaise (et avec l'appareil photo qu'on veut). C'est aussi moins piétiné, donc on peut s'asseoir sur de l'herbe. L'inconvénient, c'est un léger décalage du son avec le live, et comme parfois on entend les deux, ça fait brouillon.
Voilà un court extrait filmé sur l'écran avec une qualité raisonnable pour donner une idée.
Décidément, j'étais fatigué, je n'ai pas eu la force de rester pour Airbourne et Apocalyptica. Je le regrette parce que les gamins se sont régalés, mais bon ça a fini pas loin de 4 heure du mat' j'aurais pas pu.