source,laboulebleue.fr :
Ne vous y fiez pas ! Embrasser Fanny ou baiser Fanny n'est pas une récompense (enfin, ça dépend toujours de la Fanny !). Cela veut dire perdre une partie sans avoir marqué un seul point!
Cette tradition serait originaire... de Savoie ! La Fanny originelle aurait été serveuse au café de Grand-Lemps, juste avant la Première Guerre Mondiale. La légende dit que, par gentillesse, elle se laissait embrasser par les clients qui venaient de perdre aux boules sans marquer le moindre petit point. La bise se faisait alors sur la joue.
Jusqu'au jour où, toujours selon la légende, le maire du village perdit à son tour et vint quémander sa " récompense ". Fanny avait-elle un grief contre lui et voulut-elle l'humilier en public? Nul ne le sait. Ce qui est sûr, c'est qu'elle grimpa sur une chaise, releva ses jupes et lui tendit... ses fesses! Le maire ne se démonta pas. Moins d'une seconde plus tard, deux baisers retentissants résonnaient dans le café. C'était le début d'une longue tradition...
Le problème, c'est que les joueurs n'ont pas toujours une Fanny sous la main. Ou plus exactement une Fanny qui accepte de dévoiler ses fesses en public. C'est pourquoi, dans tous les lieux où l'on joue aux boules, une place d'honneur est réservée à une Fanny postiche. Les malheureux perdants sont alors obligés de venir embrasser en public les fesses toujours rebondies d'une Fanny représentées sous forme de tableau, de poterie ou de sculpture. Ainsi, la récompense est devenue l'humiliation suprême pour tout joueur de boules.
Mais pourquoi, vous bassinais-je avec tout celà vous dîtes-vous ?
Et bien tout simplement parce-que je joue à la pétanque depuis 2000 (tous les vendredis soir pendant l'heure d'été) et que je faisais partie de l'équipe gagnante lors d'une "Fanny" mémorable.
Cette partie historique opposait l'équipe nommée "la dream team" à l'équipe des "félons" et les points se sont lentement enchaînes jusqu'au treizième sans que les félons ne puissent en glisser un. C'était beau, c'était grand, ça ne devait rien à personne, nous pûmes dormir sur nos deux oreilles avec la satisfaction du travail bien fait.
La victoire fût dignement fêtée chez l'un des "félons" peu rancunier.
Je sais bien que "c'est encore plus cool si on n'a pas l'air d'en faire tout un plat" (J.D dans "scrubs") mais c'est dur de résister.
Au fait ! Il y a une autre tradition à la pétanque : celle de "chanter", de "brancher", de "galéjer", de "parler" ... L'eussiez-vous cru ?
Ça m'a mis d'humeur radieuse tiens : je m'amuse :