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Voici un clip rapide sur notre séjour réalisé à la mode "hawai police d'état" .
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Le lendemain de notre arrivée à Raiatea, sans avoir rattrapé les 12 heures de décalage, nous embarquons sur un voilier de 12 m direction Huahine à une quarantaine de km. Nous navigons depuis plus de 15 ans mais jamais sur un voilier et c'est un bon endroit pour tirer nos premiers bords...
La traversée sera trés tranquille avec beaucoup de moteur... Nous sommes trois à craindre le mal de mer, tant mieux.
Marie au winch...
A l'arrivée le mouillage est idyllique à 300 m en face de Fare la "ville" principale... Fonds sableux, beaux poissons. Premiere chasse sous marine prés du récif, premiére rencontre avec une raie et un requin. Quelques poissons perroquets et rougets pour la friture.
Voilà le mouillage vu de la plage à coté de Vaitape.
Quelques excursions à terre en louant un voiture nous permettrons de visiter des paysages merveilleux et trés peu fréquentés.
Vue d'un col...
Plage déserte sur l'océan.
Visite d'une ferme perlière sous la pluie.
En changeant de mouillage vers le sud de l'ile j'ai eu la chance de voir une tortue que j'ai pu montrer aux filles et une raie manta, toutes deux à la tombée du jour sous le voilier.
Petit déj' , calme plat, je suis impatient d'aller dans l'eau.
Coucher de soleil, toujours aussi magnifique.
Dernier matin sur le voilier
retour à Raiatea (au loin) sans moteur cette fois.
Une journée en bateau autour de Tahaa l'île jumelle de Raiatea.
Plantation de vanille, ferme pour la protection des tortues ( ils les rachétent aux pêcheurs puis les relachent ), vagues dans la passe...
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http://www.dailymotion.com/video/xjo3h_autour-de-tahaa
Voilà quelques images de plongées réalisées hors du lagon de Raïatea avec un petit numérique 3mp dans un boitier étanche.
La premiére photo sous marine de l'été 2005.
J'ai trouvé la passe de Teavapiti particulièrement interressante pour la clarté (due au courant) et la faune trés colorée (comme toujours) et particulièrement variée. Becs de canne, bancs de perches pagaies, requins gris, pointes noires, dormeurs, bancs de bécunes, barracudas, et bien sur perroquets ect...
Vers le milieu d'une plongée, nous avons fait une descente dans le bleu escortés par un requin gris balafré et en remontant, nous avons distingué une tache grise posée au fond sur le sable.
En nous approchant, nous avons découvert un petit requin pointe noire de 1m10 (comme ci dessus) pratiquement coupé en deux par un coup de dents. La largeur de la morsure atteignait facilement 30 cm, c'était trés impressionnant. Malheureusement ma carte mémoire était pleine donc pas de photo...
Une perche pagaie (40/50 cm) en général elles sont en bancs.
Bec de canne (70 cm) souvent vendu sur les marchés trés tôt le matin.
Un dormeur posé vers 25 m de fond avec son rémora. Nous sommes à une cinquantaine de mètres du requin mort.
Les couleurs tropicales...
Une grosse femelle raira (requin gris) qui nous à suivi de trés prés toute la plongée. On peut voir qu'elle est pleine et notre intrusion sur son territoire ne devait pas l'enchanter. J'aurais parfois pu la toucher en tendant la main, ce que je n'ai pas tenté bien sùr.
Ici ce n'est pas la passe Teavapiti mais le site appelé Raira en l'honneur de ces grosses bêtes qui y sont nombreuses. Marie a battu le record de vitesse de remontée sur le bateau. Il est vrai que c'est parfois impressionnant mais pensez à tous les moniteurs de polynésie qui plongent tous les jours sur ce genre de site et il n'y a jamais de problèmes. Ce spot se trouve à deux cents mètres environ de la passe Teavapiti.
Nous séjournions dans l'île de Raïatea depuis quelque temps quand Pierre, un ami de la famille nous proposa une sortie "pêche au gros" sur son potimarara.
Précisons qu'un mahi-mahi est une dorade coryphène (poisson de pleine mer pouvant atteindre les 40 kgs) et qu'un potimarara est un bateau typiquement Tahitien permettant de pêcher les poissons volants (les mararas) et de poursuivre les mahi-mahi (prononcer meï-meï ou maï-maï) pour les harponer à la foëne. Les pêcheurs professionnels n'hésitent pas à parcourir des centaines de kilomètres seuls dans le pacifique sur ces unités de 7,50m maximum.
Le bateau de Pierre est plus petit que cela et nous resterons raisonnablement à une distance d'environ 5 milles de la barrière de corail.
Voici une vue de la barrière et de l'océan depuis une hauteur. On distingue une passe naturelle entre les deux motus (petits ilots).
Premiére sortie, sur un lagon d'huile pendant dix minutes puis la passe et enfin l'océan. Je suis impatient car mes quelques expériences de pêche à la traine ne m'ont rapportées que quelques bonites et maqueraux il y a plus de dix ans... J'espère avoir la chance de baptiser ma canne de traine avec un beau poisson tropical.
Nous mettons à l'eau nos trois leurres puis nous scrutons le ciel pour tenter d'apercevoir les oiseaux annonciateurs de bancs de poissons. Une heure plus tard, nous repérons les deux classiques oiseaux gris qui suivent en général les mahi-mahis (nous avons pris nos renseignements à l'avance !) et Pierre manoeuvre pour faire passer les leurres devant leur trajectoire. Dix minutes encore, puis les trois fils croisent enfin la route des oiseaux qui est aussi nous l'espérons celle des poissons.
Résultat immediat : le départ ! Le moulinet qui chante est celui de mon beau frère qui me l'a prété pour le voyage, il sera content. Je ferre et la bagarre commence. Aussitôt ,un saut vertical hors de l'eau me permet de voir fugitivement un beau mahi-mahi jaune et vert. Il est petit d'aprés ce que j'ai lu (environ 7-8 kgs) mais pour moi c'est gros car en général je pêche daurades, sars et soupe en méditterannée.
Je le raméne assez facilement à une quinzaine de mètres derrière le moteur et là il commence à aller de droite à gauche et finit par faire passer le fil sous l'embase.
Classique ! Impossible de récupérer la situation à cause des rushes encore puissants du poisson. Marie finit par prendre la barre et relève le moteur pendant que Pierre fait glisser le fil sous l'embase...
Ca y est ! c'est reparti ! cette fois je ramène notre prise sur babord mais il reprend du fil quand Pierre se penche pour le gaffer et cette fois il nous double ! Il est clair que nous manquons d'expérience et je sens que ça va finir par bien tourner... Pour le poisson.
Effectivement, le fil passe sous l'anneau de remorquage et casse, mon plus beau leurrre s'en va avec peut être ma seule chance de prendre un mahi-mahi cet été. Dégouté...
Une semaine plus tard heureusement une deuxiéme chance s'offre à moi toujours grâce à Pierre.
L'océan est nettement plus agité que l'autre fois mais à part ça même scenario avec Marie à la barre : les oiseaux, le départ, cette fois sur mon moulinet et les sauts hors de l'eau. C'est un mahi-mahi de la même taille que celui de la semaine dernière, il se laissera amener à bord plus facilement et de toutes façons nous sommes fermement décidés à ne plus refaire les mêmes erreurs.
Les mahi-mahi se déplaçant toujours par deux, nous essayerons de prendre le deuxième mais il se décrochera au ferrage. Tant pis.
Le retour sera particulièrement fatiguant car l'océan s'est bien levé et les vagues de travers sont impressionnantes. Je garderai la barre tout le long car il n'est plus possible de s'arréter ou de sortir du trou d'homme sans risquer de tomber ou de passer sous la vague.Une bonne heure à petite vitesse sur des montagnes russes et enfin le lagon ! C'est rare que je soit content de sortir d'un bateau.
Départ le matin.
Retour à midi
Aeroport de LAX
Au cours de la correspondance, nous avons parcouru 10 m sur le sol US. On aperçoit la fameuse arche que l'on voit dans tous les films.
A peine débarqué a Faaa, nous enregistrons les bagages pour le vol du soir sur Raiatea et nous louons une voiture pour aller retrouver les coins que nous avons connu dans notre folle jeunesse (1992).
D'abord le marché de Papeete puisqu'il est tôt et petit café sur le front de mer. Ensuite promenade.
Ci dessous sur une plage de sable noir à côté du trou du souffleur.
Nous tombons sur des vahinés qui s'entrainent à ramer.
Ici la premiére mangue du séjour...
On se sent déjà comme chez nous.
Vue de Papeete depuis le belvédére.
Toujours au belvedère, un hôtel bien situé...
Aprés un autre petit tour au lagoonarium (on descend dans le lagon dans des piéces vitrées) nous repartons pour Raiatea où nous passerons une soirée en famille avant d'embarquer à 6h du matin sur un voilier pour Huahine.
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