En se réveillant, à l’aube de ce troisième jour (vers 11h), je constate que nombre de festivaliers ont été découragés par la pluie et on levé le camp : nombre d’emplacements sont vides autour de nous. Ou alors j’ai ronflé trop fort…
En début d’après-midi, on commence par manquer le début de Delain, car les temps de trajet sont toujours plus longs à cause de la boue. Je suis pas un méga fan, mais je voulais les voir sur scène. D’autant que la seule occasion de les voir que j’avais eu auparavant ( ici à Marseille ) s’était soldée par une annulation car Charlotte avait une extinction de voix. La première partie avait été maintenue (Whyzdom), et j’avais ensuite pu rencontrer les membres de Delain dans la salle…
Ce que j’ai pu voir m’a bien plu, Charlotte est une frontwoman très efficace et très charmante, elle a une belle voix et globalement la musique me plait.
Une petite translation pour passer de la Black Stage à la Main Stage et on assiste au set de Gamma Ray. Le power/speed comme je l’aime, avec un groupe formé depuis 23 ans et qui fait donc preuve d’expérience et de professionnalisme. Leur style est très influencé par Judas Priest, ça se voit, et aussi par Helloween dont Kaï Hansen est issu.
Leur prestation fut assez courte, mais intense , avec une setlist bien pensée. J’espérais en particulier « I want out », « send me a sign » et Heaven can wait » pour lesquels j’ai eu satisfaction (« I want out » est de Helloween mais appartient à Kaï Hansen)…
Il ne m’a manqué que « garden of the sinner » pour être vraiment heureux.
Setlist :
1. Dethrone tyranny
2. Heaven can wait
3. Fight
4. Empathy
5. Ride the sky
6. To the metal
7. Rebellion in déramant
8. I want out
9. Send me a sign
Le temps de faire une virée au village viking pour manger un sandwich au cochon roti et au chou (miam !) et on se replace devant la Blackstage pour Axel Rudy Pell.
La pluie continue par intermittences et les flaques gigantesques ne cessent de se remplir.
Axel Rudy Pell est un groupe de heavy Allemand que je ne connaissait pas, que j’ai écouté dans la voiture en venant et que j’ai beaucoup aimé. C’est du old school un peu genre Scorpions avec des ballades, le groupe existe depuis 1989.
Ce qui m’a motivé pour m’y intéresser est la présence de Mike Terrana à la batterie dont j’aime bien la virtuosité et la frappe rock. Le chanteur est un frontman exceptionnel qui ne ménage pas sa peine et l’ensemble délivre un show exellent. A revoir.
J’ai leur dernier album dans la voiture et je continue à l’écouter trois mois plus tard, c’est bon signe.
Suite à cet excellent début d’après-midi, je me retape les 3 kilomètres de boue pour me reposer à la caravane, car la soirée sera encore chargée.
Ça commence à 20h par Amon Amarth dont l’ordre de passage à été échangé avec Scorpions. Encore un groupe que je ne connaissait pas (seulement de réputation), mais là je suis tout de suite devenu fan. J’ai l’intégrale sur l’ordi et j’écoute tout le temps (en ce moment par exemple, c‘est War of gods).
Donc les assauts des vikings ont fait trembler la mainstage devant un public conquis répétant des couplets entiers avec Johan Hegg et c'est au cri de « Odin ! Guide our ships ! » que j’ai définitivement été conquis par le groupe.
C’est du gros death melodique viking, dans lequel je retrouve des accents de Dark Tranquillity sur fond de récits épiques scandinaves… Ils sont fort ces Suédois !
Setlist :
1) War of gods
2) Runes to my Memory
3) Destroyer of the universe
4) Death in fire
5) Live for the kill
6) Cry of the black birds
7) The fate of norns
8) The poursuit of the vikings
9) For victory of death
10) Victorious march
Rappel
11) Twilight of the thunder god
12) Guardians of asgaard
Il m’a semblé que Johan Hegg avait un peu les glandes contres Scorpions car il a dit un truc que j’ai pas bien compris du genre : « après nous vous pouvez aller voir Machine Head et c’est tout » alors qu’ils étaient suivis par Scorpions. J’ai supposé que les Scorpions avaient un peu imposé le changement d’horaires pour passer à la nuit tombée et que Amon Amarth à été déplacé contre son gré… Bon, j’ai pas de preuves.
Un quart de tour m’a suffi pour être face à la Black Stage et attendre la bande à Klaus Meine et Ulli Jonh Roth. Je ne suis resté que pour la première demi-heure car je les avais vu à Toulon et que j’allais les revoir à Marseille en novembre (c’est bientôt !).Le groupe m’a semblé plus fatigué que la dernière fois, mais le show que j’ai revu sur ARTE en rentrant était sympa avec des danseuses équipées de disqueuses générant des gerbes d‘étincelles sur leur armure…
Après quelques textos, je retrouve ma grande sous des trombes d’eau pour aller sous la tente assister au Show de Suicide Silence (R.I.P Mitch Lucker) qui aura donc été l’un des derniers avec cette formation en tout cas. C’est du deathcore made in US, très énergétique, un peu le genre de Heaven Shall Burn, mais je préfère ces derniers. Très bonne ambiance sous la tente, mais le son reste pas super à mon goût. Un peu brouillon. J’aurai aimé les voir sur une grande scène. Mitch Lucker était un très bon en frontman…
On part avant la fin pour avoir une chance de voir un peu Machine Head, et là , chance ! Je tombe sur Impérium, le morceau que je voulais le plus voir…
Bien explosés par les heures debout et la pluie, on rentre direct après. Encore 3 km, plus 2 km A/R pour aller se doucher, plus la dernière vodka du WOA 2012, et on se couche à 2h30.
Au réveil, vers 11h, le camp s’est bien vidé.
On plie tranquillement et on part en repassant vers Lübeck pour éviter Hambourg…
Et on trouve un bon camping à Lüneburg, plus au Sud.