Arrivant d'un grand périple en Europe centrale, on a fait un stop à Lübeck, au bord de la mer Baltique, afin de faire des courses, des lessives et dormir tard.... Les provisions étant faites, on s'est mis en route le 1er aout au matin.

Venir à Wacken de Lübeck était prémédité de longue date, because on était prêts à tout pour éviter Hambourg et ses embouteillages interminables. Le calcul était bon, autant à l'aller qu'au retour car sur la grosse heure de trajet il n'y a eu aucun ralentissement. En bref, on a gagné 4h de route le jour du départ, puisque l'année dernière on avait mis 5h30 (!) pour retourner à Hambourg, alors que là en 2h, on a dormi au sud de Hambourg (à Lünebourg).

On est donc arrivé par la campagne, vers 11h15. Je ne sait pas quand les autres arrivent, mais la foule était déjà bien dense, alors que le camp n’est censé être ouvert que depuis minuit.

Premier passage devant l’entrée de l’aire Y (on a pris l‘option électricité): on nous fait signe d’aller plus loin. Mais plus loin, y’a plus d’entrée !

Demi-tour avec l’attelage (pratique avec la circulation), re-entrée de l’aire Y : ils veulent pas qu’on rentre. MERDE ! Ils nous expliquent tant bien que mal qu’il faut aller sur une déviation, mais on ne comprend pas vraiment pourquoi. Bref ! On suit des panneaux bricolés qui indiquent «　aire Y　», mais qui vont vers la direction opposée au camp… Et on se retrouve arrêtés dans une file de caravanes en plein milieu des champs de maïs. Et on attend. Longtemps. On mange, on boit, on joue aux cartes, et ça finit par avancer petit à petit.

Renseignement pris, il y a eu des pluies torrentielles la veille et à cause de la boue, on nous fait entrer au compte gouttes en aidant ceux qui en ont besoin avec un tracteur.

On prend notre place en début d’après-midi.

Pendant qu’un groupe reste au camp pour attendre notre chiotte de chantier, les autres vont chercher les bracelets prés de l’immense tente, dans le village viking. Le reste de la journée, ça a été barbeuq et apéros.

2 août

Lever tard, glandouillage, puis après un tour au metal market, on se pointe à 17h devant la Black Stage pour Sépultura et les Tambours du Bronx. C’est pas un truc que j’écoute, mais je pensais que ce serait à voir.

Le problème, c’est qu’on était très loin, que la foule était très dense (premier gros concert du fest) et que bon, on n’y voyait pas grand-chose.

Ça m'a permis de constater la puissance du zoom de mon nouveau compact :

On a donc laissé tomber après deux trois morceaux pour aller voir Amaranthe sous la tente.

Petit problème : le temps de sortir de l’aire de concerts, de traverser la rue, d’entrer au village viking, de repasser à la fouille…. On a raté deux morceaux du début. Il faut dire que le service de sécurité, plutôt relâché le troisième jour, fait du zèle en début de fest… Bonjour l’attente ! Il y en a même un qui à senti l’intérieur de mon paquet de clopes… Qu’est-ce que ça peut bien lui foutre ce que je fume pour la sécurité ?









Amaranthe, j’ai bien aimé. Je ferais pas 2000 bornes exprès, mais ça s’écoute bien. Avec comme point intéressant le fait qu’il y a 4 voix différentes et trois chanteurs (voix claire féminine, voix claire masculine, growl et grunt).

 Et on voit ici la limite de mon nouvel appareil compact : quand il fait nuit, je ne peux photographier que l'écran, la scène est trop sombre.



A part ça c’est à cheval entre le power et le death mélo avec des relents de core parfois. Bonne prestation scénique et salle en furie. Certains étaient venus pour eux à en croire les banderoles.

Au passage, la tente est vraiment titanesque… Il y a deux grosses scènes côte à côte, avec facilement 2 milles spectateurs devant chacune….

En sortant, tant pis pour Udo, faut que j'aille chercher ma cadette à la caravane pour la soirée, une petite heure de marche aller / retour. Faites des gosses qu’y disaient…. Faites-en deux qu’y disaient…

De retour prés des scènes, j’ai un petit aperçu d’Udo sur l’écran géant… La lettre à Elise ! Un grand classique bien kitch, bien démodé.

Après ça, je largue tout le monde et je fonce vers la Black Stage parce qu’il est hors de question que je soit mal placé pour Saxon.  

Saxon, ben j'écoutais ça quand j'étais en seconde... Autant dire hier. C’est avec eux que j’ai commencé à apprécier la «　double　» même si à l’époque on n’en mettait pas beaucoup.

Je les ai trouvé bien en forme, et je n’ai pas été déçu par la setlist car je ne connais pas les derniers albums et ils m’ont régalé avec plein de vieux morceaux que je connaissait encore presque par cœur.

Encore un groupe que je n’aurais jamais imaginé pouvoir voir en live, ça a été d’autant plus déchirant de pouvoir se retrouver à accompagner Biff en criant : «　Stop ! Get out ! We are the strong arm of the law !　» ou encore «　denim ! And leather !　» . Je me suis retrouvé dans les couloirs du lycée en 1984, tel un Marty Mc Fly Marseillais.

SETLIST

1 Heavy metal thunder

2 Hammer of the gods

3 Power and the glory

4 20,000 Ft

5 Never surrender

6 Dogs of war

7 Motorcycle man

8 I’ve got to rock (to stay alive)

9 Crusader

10 Rock the nations

11 Drum solo

12 Battalions of steel

13 The eagles has landed

14 Wheels of steel

15 To hell and back again

16 Denim and leather

Rappel :

17 Strong arm of the law

18 747 (strangers in the night)

19 Princess of the night

Voilà, un très bon show, parfait pour terminer la première journée de fest… J’espère les revoir, d’autant que Biff a parlé de faire une tournée d’adieux… En 2024 je crois.

Du coup, j’ai laissé tomber Unearth qui passaient sous la tente et que je voulais vraiment voir… Trop de chevauchement et trop de temps pour changer de site. A Wacken on fait toujours des choix difficiles.



Pas mal non plus de se coucher assez tôt (quand même vers 1h avec le trajet + la douche + la petite Vodka) parce que pour le deuxième jour, je prévois d’être devant les scènes entre 15h et minuit et quart.