Mardi , on est allé à l'école où nous travaillons tous les deux en mettant la valise dans le coffre.

A 16h35, nous sommes donc partis (de Marignane) pour la salle Nikasi Kao à Lyon. La salle est située en face du stade, et bien sur ce soir là il y avait un match (Lyon / Bordeaux). Embouteillage, parking à 600 m et arrivée tardive : on rate la première partie et pour ce qui est d'être devant, c'est foutu.

Le deuxième groupe, bon, pas grand chose à dire j'étais pas encore dans l'ambiance.

Un mot sur Samael, en troisième position :

C'est pas mal, mais il ne m'en est pas resté grand chose. D'un autre coté, je ne les connaissait que de nom.

Ce qui m'a particulièrement gêné chez ce groupe helvète, c'est la batterie électronique. C'est peut être bête mais j'ai besoin d'un bon gros métalleux qui transpire sur les fûts, sinon ça casse l'effet.

Arch Enemy

A l'instar des films de Tarantino, Arch Enemy possède une marque presque caricaturale qui lui est propre.

Les deux musiciens principaux ont chacun leur  "armure" facilement reconnaissable, comme le costume noir des braqueurs de "réservoir dogs" ou bien le poncho de Clint Eastwood dans les films de Sergio Leone. Et comme pour les héros des films précités, le spectateur / musicien (effectif ou rêvé) aspire à leur ressembler.

On a au premier coup d'oeil quatre garçons venus du nord, des vikings dépassant le mètre quatre vingt dix à la carrure impressionnante, qui entourent une jolie petite blonde . De plus, les traditionnels habits noirs et cheveux longs sont contrastés par le flamboiement des cheveux rouges de Michael Amott et la blondeur platine d'Angela Gossow.

A l'écoute, la voix est surprenante de la part d'une femme, on se retrouve à se demander sans cesse si c'est bien elle qui chante.

  Les morceaux s'enchaînent dans une ambiance débridée, ça chahute tellement, même, que la chanteuse fait un appel au calme.

  Le style de musique joué par Arch Enemy rassemble pratiquement tout ce que j'aime dans le metal :

-Une partition de batterie complexe et fine avec beaucoup de bourrinage à la double pédale,

-Des riffs inventifs, mélodiques et trés variés mais assez simples,

-Des solos qui tuent

-Un growl puissant

Une petite critique (vraiment petite) ce serait que certains passages soft sont vraiment très classiques. On entend parfois furtivement du bon slow bien gras des eighties, style Scorpion ou Santana.

C'est pas que j'aime pas. Mais là ça jure un peu.

  Un dernier point plus gênant mais qui n'est pas de leur fait, c'est que le son n'était pas super. J'avais du mal à dissocier les instrus. Peut être étais-ce dû à ma position dans la salle, juste en arrière du pogo vers le 7e rang.

Enfin bon, j'ai passé une bonne soirée, j'espère les revoir, peut être au "female voice fest" à l'automne puisque je ne serai pas au Wacken cette année.

Pour terminer en beauté, les copains Lyonnais avaient dans le coffre une Thermos de vodka-Harlequin dont on s'est jeté un petit gobelet dans le parking avant d'aller dormir. 

  Extraits :

  Après la traditionnelle nuit à l'Etap hotel du coin et un réveil difficile, on est allé faire un tour sur les quais de la Saone et dans le centre.

  Le printemps était au rendez-vous.

  Et puis une bonne bouffe chez les potes et quelques parties de Guitar Hero avant de redescendre dans le sud.